24.6.08

Organisations du travail et nouveaux risques pour la santé des salariés









Aujourd’hui, des pressions contradictoires s’exercent sur le travail. Potentiellement plus intéressant dans son contenu, les contraintes des logiques économiques et financières génèrent des modes d’organisation et des formes de management qui amputent la capacité de l’individu à forger son identité et à structurer sa santé mentale. Le Conseil économique et social entend contribuer à la réflexion sur les pathologies, physiques mais également psychiques, qui peuvent en résulter pour les salariés. Notre Assemblée estime nécessaire d’engager un débat sur ce qui peut engendrer « souffrance au travail » dans une société qui valorise la performance individuelle et la rentabilité.

Le Conseil économique et social considère que la période de mutation en cours appelle de nouvelles articulations entre l’économique et le social. Il exprime ainsi le souhait que les approches croisées des professionnels de la santé et du travail soient mises au service de l’ensemble des acteurs de terrain, afin que notre pays s’engage plus activement, et au-delà de la seule réparation, dans la prévention globale des risques professionnels. La perspective dessinée est celle d’une construction de la santé au travail intégrant pleinement les dimensions de la santé mentale et dont les effets peuvent profiter durablement à la société toute entière.

Au terme de la réflexion, le Conseil économique et social considère que la préservation de la santé au travail, dans toutes ses composantes, représente un véritable enjeu pour l’ensemble des partenaires, dont chacun - les salariés, les entreprises et la société - à des titres et dans des proportions différentes, supporte une partie du coût.
La santé au travail, tout à la fois problème de santé publique et problème de société, doit donc être regardée comme un enjeu d’avenir pour la santé publique, tant s’avèrent importants le poids des facteurs professionnels dans les déterminants de la santé et les répercussions des effets du travail sur l’environnement familial et la sphère privée mais aussi publique.

http://www.ces.fr/rapport/notsyn/synthese2.asp?sy=SY031820

Numa breve discussão com profissionais de diferentes áreas, acerca do bem estar no trabalho, apercebo-me que é consensual a sensação de perda de qualidade de vida (não estando implicada a evidência de ter havido já uma altura, no trabalho, em que houve a vivência de um sentimento mais ou menos constante de bem estar). O termo stress está presente no discurso de todos eles (não acompanhado por uma evidência de aumento de volume de trabalho ou de redução de tempo para o mesmo volume de trabalho).
Com o intuito de explorar o tema um pouco mais, a um nível informal, lanço as seguintes questões:

De que forma sentem que o(s) trabalho(s) que desenvolvem contribuem para um mau estar acumulado?
Quais as estratégias que consideram essenciais para a promoção e manutenção do bem estar no trabalho, diário?

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